Du 13 novembre au 10 décembre 2017
Résidence d'artiste
ANDRÉE-ANNE ROUSSEL
Travaillant principalement avec le médium de la vidéo, les projets d’Andrée-Anne Roussel existent sous forme d’installations interactives et de films sensoriels.
L’artiste crée des univers en suspension temporelle, comme dans un espace-temps parallèle au nôtre. Ses personnages déambulent lentement dans ces univers, presqu’en état méditatif, accomplissant avec soin des gestes quotidiens. Accepter la lenteur et apprécier les gestes quotidiens est pour Andrée-Anne Roussel un acte de résistance important aujourd’hui. À travers ses personnages contemplatifs et leur rapport à leur environnement, elle aborde plusieurs notions telles que l’économie de l’attention, la non-communication, l’intimité, l’échec, la représentation de la femme, l’absurde et l’ambiguïté.
Dans le cadre de la résidence chez Daïmon, Andrée-Anne poursuivra ses expérimentations autour de la narrativité générée par des chaînes de Markov. Une chaîne de Markov est un processus mathématique aléatoire portant sur un nombre fini d’états, avec des probabilités de transition sans mémoire; un aléatoire contrôlé
Andrée-Anne Roussel est à la fois cinéaste et artiste en arts numériques. Elle détient un baccalauréat en cinéma et une maitrise en communication (concentration recherche-création en média expérimental) de l’Université du Québec à Montréal. Ses installations vidéo interactives et ses courts métrages sensoriels sont le résultat de recherches autour des notions d’ambiguïté, d’échec, de fragilité et d’empathie. Ses œuvres ont notamment été diffusées au Sapporo International Short Film Festival, au Musée d’art de Joliette et au LABoral Centre de Arte.